Les pneus sont conçus pour avoir un point de flexion bien précis. Cet endroit est pensé pour que l’épaisseur du caoutchouc et pour que les câbles puissent fléchirent en produisant le moins de chaleur possible et/ou de séparations. Qui serions-nous donc pour modifier ce design… et c’est pourtant ce que la plupart des rechapeurs génie civils (OTR) font.
Notre façon de penser au rechapage est de tout simplement remplacer la bande de roulement et de réparer le pneu au besoin bien sûr, mais en conservant les propriétés conçues et imaginées par l
e manufacturier original du pneu. C’est cependant plus simple à dire qu’à faire! La plupart des rechapeurs génie civils (OTR) râpent les épaules pour enlever les espaces laissés par le dessin original de la semelle comme vous le voyez sur cette photo d’un pneu OTR râpé avant d’être moulé. Cette pratique change le point de flexion pour l’amener plus près de la semelle là où le pneu n’est pas conçu pour fléchir et donc le risque de voir apparaître des craquelures aux flancs est bien plus grand. En voici d’ailleurs un exemple. Pour éviter ce risque, certains rechapeurs utilisent alors un composé de caoutchouc plus souple, mais ce faisant ils perdent en résistance à l’abrasion et donc la vie du pneu en est affectée.
Pour nous, c’est simple, le but est de râper avec la même forme que le pneu neuf original. Pour ce faire, nous nous assurons d’avoir la même différence de diamètre entre le centre des pneus et les épaules que les pneus de grandes marques. Pour ce qui est des épaules, c’est bien entendu plus de travail que nos concurrents puisque les espaces doivent être remplis, mais au final, notre semelle se trouve bien installée sur les épaules originales du pneu!
Daniel Marleau – PDG LanOTR